La tolérance de l’islam dans la continuité des bonnes actions

Parmi les marques de la tolérance de l’islam, il y a le fait d’accorder au musulman des bonnes actions qu’il n’a pas accomplies, et ce lorsqu’il oriente autrui à faire le bien. Le Prophète s a dit : « Celui qui invite à une bonne voie a une récompense équivalente à celles de ceux qui la suivent et cela ne diminue rien de leurs récompenses ; et quiconque invite à un égarement aura une péché équivalent à ceux des gens qui le suivent et cela ne diminue rien de leurs péchés » (Sahih Mouslim, 4/2060 n° 2674.)


Ceci est parmi les choses qui poussent le musulmans à veiller énergiquement à la reforme de sa société par la voie de l'accomplissement du bien, de son appui, de l’invitation des gens à en faire de même, de la lutte contre la corruption et la mise en garde contre cette dernière en évitant de diffuser et de publier tout ce qui est de nature à propager la corruption dans la société, afin de préserver le registre de ses œuvres exempt de tout péché. En œuvrant ainsi, il se reforme lui-même et reforme autrui.

L’islam a par ailleurs fait de la bonne éducation qu'on dispense à sa famille et de la diffusion de la science dans la société humaine, des œuvres dont l’individu est récompensé durant sa vie et dont il continue à recevoir les récompenses après sa mort. Le Prophète s a dit : « Lorsque meurt une personne, ses œuvres s’arrêtent sauf trois : sauf une aumône perpétuelle, une science utile, ou un enfant vertueux qui prie pour lui » (Sahih Mouslim, 3/1255 n° 1631.)